Écho Œil-de-sang

Écho est née dans un village paumé appelé Solime, situé tout au nord de Dundorma, proche de la limite de la Crète Arctique, donc dans une espèce de toundra ou la forêt enneigée laisse peu à peu sa place aux plaines glaciales du nord. Étant au bord du continent, l'activité du village se résumait majoritairement à de la pêche, aussi bien en pleine mer que sous la glace, ainsi qu'à l'élevage de Popo pour leur fourrure et leur viande. Les habitants y faisaient également commerce de bois, qu'ils abattaient en forêt, ayant besoin de toujours plus de combustible pour chauffer les maisons. C'était le genre de petit village ou tout le monde se connaît, ou les voyageurs viennent se reposer et amener des nouvelles, ou les marchand ambulants venaient écouler leur stock de produits rares venu du sud, ou les gens se réchauffent à l'aide d'une bonne choppe d'alcool fort. L'auberge était le centre du village, c'était la-bas que travaillait le représentant de la Guilde, un homme qui n'arrêtait de boire que lorsque des scientifiques de passage venaient étudier la faune locale, mais qui faisait toujours son travail correctement qu'importe le nombre de pinte qu'il avait dans le nez.

Pour poser le contexte familial, on peut dire que ses parents se sont mit ensemble plutôt par dépit que par amour, parce que c'était soit fonder une famille ici, ou partir à l'inconnu dans une autre ville. Ils s'entendaient bien, mais ce n'était pas la romance folle puisque son père était un habitué de la boisson qui ne gardait pas son épée dans son fourreau, au sens propre comme au figuré, vu qu'il était chasseur, et qu'il a eut non seulement quatre enfant avec sa compagne, mais aussi de nombreux autres enfants avec d'autres femmes. Écho ne saurait même pas dire combien elle a de demi-frères et de demi-sœurs. Au point que c'est devenu une blague au village, lorsqu'un enfant ne ressemble pas à ses parents, on plaisante sur le fait qu'il serait sûrement celui du « Blangonga ». Car c'est ainsi qu'on surnommait le père, vu qu'il portait une armure blanche de Barioth et qu'il était effectivement lié avec Blangonga, un monstre s'organisant un harem autour de lui, ironie du sort. Il s'agissait du seul chasseur lié avec un monstre au village, et il ne manquait jamais de le répéter à qui voulait l'entendre.
Quand à sa compagne, elle était mère au foyer à temps plein, et acceptait le caractère concupiscent de son homme, du moment que ses priorités et que l'argent qu'il gagnait allait à son foyer et pas à une énième conquête. Oui, c'était un peu le bazar niveau sentiment autour de cet homme. Et comme il était impossible de prouver que l'enfant d'une autre femme était celui du « Blangonga » ou non, le chasseur ne reconnaissait comme ses enfants uniquement ceux de sa compagne « officielle ».

Quoi qu'il en soit, ce chasseur avait en tête d'avoir un fils a qui il pourrait enseigner toutes les subtilités de la chasse, vu que dans ce village, les mentalités n'allaient pas bien haut et la plupart considéraient que la chasse était une affaire de testostérone. Pas de chance pour lui, son premier enfant fut une fille. Le deuxième également. Et ainsi que le troisième, qui fut Écho, née avec assez peu d'écart de ses sœurs. Sa naissance fut une étrange curiosité, car personne n'avait vu un bébé aussi pâle et avec des yeux rouges, et vu sa fragilité apparente, beaucoup pensaient qu'il ne passerait pas son premier hiver. Sa mère l'a croyait malade, et l'a mettait aussi souvent que possible près du feu de cheminée pour la tenir au chaud. Dans ce village, les gens se nommaient avec des noms composés rappelant leur famille, une caractéristique physique ou un exploit. Inutile donc d'expliquer d'où vient son nom complet.
Le quatrième enfant fut enfin le bon, un petit garçon.
La vie de la famille fut donc rythmée par la mère s'occupant des enfants et la maison, et le père, partant en chasse et entraînant son fils au combat. En grandissant, Écho ne s'est jamais vraiment sentie proche de sa famille, d'un côté elle voyait ses grandes sœurs partager une complicité qu'elle ne pouvait qu'observer, et de l'autre, son père accordant la majorité de son attention à son petit-frère. Pour ne rien arranger, elle se révéla souffrant d'asthme, ce qui ajouta un budget médicament à la charge. Ses parents, et en particulier son père, ayant rapidement repéré sa faiblesse physique, n'attendait pas grand chose d'elle.

Écho se révéla être une enfant particulièrement calme et discrète, loin d'être spécialement sociale. Elle ne s'entendait pas avec les autres enfants de son âge, eux la trouvait trop étrange, elle les trouvaient toujours trop... immatures. Normal pour des enfants évidemment, mais pas pour Écho , qui préférait passer son temps avec les rares bouquins de sa maison. Son apparence n'aidait en rien, ses cheveux blancs lui valurent d'être surnommée « le blango » par les autres enfants du village, et même par ses sœurs. En dehors de l'école, ses camarades s'amusaient souvent à s'improviser chasseur et à aller chasser le « blango du village » en agitant des branches de sapin et lançant des pommes de pin. Écho n'était pas du genre à aller pleurer ni à se plaindre, elle se contentait de se sauver et se cacher sans chercher à les confronter. À l'âge de sept ans, pour échapper à ses poursuivants, elle se réfugia dans une vieille baraque au centre du village, une sorte d'antiquaire-bibliothèque, tenu par un vieil wyvérien, appelé Long-voyant.

Cette boutique devint rapidement comme une deuxième maison pour Écho, qui passa toutes ses soirées à lire et écouter le vieux lui expliquer ses connaissances, content d''avoir enfin un jeune à qui parler dans ce village de « neurones uniquement dans les muscles » comme il le disait. Ce fut lui qui ouvra la vision du monde de la jeune enfant, pour qui son environnement se résumait au village et ses alentours. Depuis Écho n'eus qu'une idée en tête : partir d'ici, pour ne pas se retrouver coincée dans ce minuscule village alors qu'un immense monde est dehors, un monde ou il ne fait pas froid tout le temps. Elle ne voulait pas se retrouver comme sa mère, devoir prendre un compagnon et passer sa vie à être au foyer et élever des enfants. Mais pour partir elle n'avait pas beaucoup de choix, ici seuls les chasseurs pouvaient voyager. Malheureusement, ce n'était pas envisageable, à cause de son asthme et son manque de force. Ce fut Long-voyant qui lui suggéra de se tourner vers les chercheurs et la recherche, travailler pour pouvoir partir étudier dans une grande ville.

La gamine commença donc à travailler avec l'aide de l'ancien wyvérien, qui l'aiguilla longuement dans ses devoirs, l'aidant à trouver le domaine dans lequel elle aimerait faire des recherches. Bien que le vieux lui disait qu'il était possible d'étudier sans aller sur le terrain, Écho ne voulait pas se fonder uniquement sur les livres, et voulait voir les choses par elle-même.
A 8 ans, elle qui ne partait jamais bien loin du village, son espoir en tête elle parti explorer un peu plus loin, regardant ce qu'elle pouvait trouver comme faune et flore dans la toundra. Et ce qui devait arriva, elle fut rapidement repérée par une meute de Giaprey.

La jeune fille, habituée à devoir courir pour se sauver de ses poursuivants, aurait peut-être pu s'en sortir si son asthme n'avait pas fait des siennes. La crise fut déclenchée par la terreur d'avoir un vrai carnivore à ses trousses, et la stoppa quasiment net. Occupée à lutter pour respirer, l'un des Giaprey lui sauta sur le dos, la planquant au sol en lui mordant l'épaule. Son épais manteau en fourrure la sauva des crocs du monstre, mais la gamine n'avait jamais eu aussi peur, paralysée par l'effroi devant le groupe de monstres prêt à la dévorer vivante, n'arrivant pas à crier.
Cependant, les Giaprey s'arrêtèrent, et filèrent aussi rapidement qu'ils étaient arrivés, alors qu'un pas lourd se fit entendre. Un rugissement terrible et rauque retentit, et Écho se recroquevilla, les bras autour de la tête, peinant toujours à respirer. Il y avait une bête massive tout prêt d'elle, elle sentit son souffle chaud la renifler, entendait son grognement, mais la bête se détourna, et s'en alla.
L'enfant n'avait pas osé rouvrir les yeux, et resta sur le sol, grelottant de peur et de froid.

Le rugissement terrible du monstre avait résonné loin et alerté le village, si bien que plusieurs chasseurs vinrent investiguer sur les lieux, et ne manquèrent pas de sauver et ramener l'enfant en sécurité.

Ce soir là elle eu droit à la plus belle engueulade qu'elle n'ai jamais subit. Lorsqu'elle avoua a ses parents qu'elle souhaitait être chercheuse de terrain, sa mère leva les yeux au ciel, et son père ne fit pas de commentaire et l'envoya au lit.
Le lendemain, il l'emmena au terrain d'entraînement, avec son frère, lui expliquant que si elle voulait vraiment explorer, alors elle devait au moins savoir se défendre. Son petit-frère, déjà plus fort et sachant manier les armes, suivait sans difficulté l'entraînement. Écho faisait pâle figure à côté, n'arrivant même pas à soulever l'épée longue que son père lui avait mise dans les mains. Malgré les efforts, les tentatives de renforcement musculaire et les exercices, la gamine restait ridiculement faible. Son père lui fit alors essayer l'insectoglaive, puisque « il y a un kinsecte qui peut t'apporter de l'aide, tu devrais aimer toi qui veut étudier la faune ou je ne sais quoi ». Finalement il l'entraîna avant tout à soulever l'arme, et savoir envoyer le kinsecte pour récupérer des boost de capacité, lui disant « quand il y a un gros monstre, envoie l'insecte récupérer un extrait de vitesse, et cours ».
Malgré cela, et ne souhaitant pas voir sa fille se balader toute seule, l'homme lui proposa de les accompagner dans les chasses faciles et proches qu'il faisait pour entraîner son fils. Pendant plusieurs mois, Écho les accompagna donc, allant chasser des Giaprey ou des Baggi, avec son père, son petit-frère, ainsi que le Blangonga, nommé Patte-blanche, qui la portait sur son dos quand ses petites jambes n'arrivait plus à braver la neige. Pendant que les garçons combattaient les petits monstres, elle observait et explorait les alentours. Les autres jours, quand son père était en chasse ou occupé avec une conquête d'un jour, c'était étude des livres et des manuels de recherche avec l'aide de Long-voyant.

Quoi qu'il en soit, les sorties étaient bénéfiques Écho se mit même à parler d'avantage à sa famille, à se montrer un peu plus ouverte, il lui arrivait même de rire parfois, chose étrangère pour elle jusqu'à présent. À l'aube de ses neufs ans, alors qu'elle examinait des ossements dans une caverne en compagnie de Patte-blanche, elle entendit son père hurler pour l'appeler. Le monstre des neiges parti bille en tête vers son partenaire de chasse, et l'enfant se dépêcha de le suivre pour rejoindre son père et son frère. Plus loin, dans la plaine, se trouvait un Deviljho. Il s'approchait l'air menaçant, mais par chance, ce dernier était visiblement juvénile. Écho le fixa, ressentant l'étrange envie de s'approcher, d'aller lui parler, mais son père se plaça devant ses enfants, et fit un signe de tête à son Blangonga. Ce dernier s'élança vers le Deviljho, rugissant et frappant ses poings dans la neige. Le Deviljho n'étant encore qu'à peine adolescent, il ne tenta pas le combat et s'éloigna.

Une fois rentré, le chasseur fit part de sa découverte à la Guilde, mentionnant qu'un Deviljho rôdait dans le coin, et une quête fut proposée. Écho ayant suivit l'affaire, avait un très mauvais pressentiment, sans savoir expliquer pourquoi, elle ne voulait pas que ce monstre meurt, ne voulait pas qu'on lui fasse du mal. Elle essaya de parler à son père, lui disant que ce n'était qu'un petit et qu'il ne fallait pas le tuer, mais son père lui rétorqua qu'au contraire, il fallait s'en débarrasser maintenant avant qu'il ne devienne trop dangereux.
Il partit un matin qui annonçait une belle journée claire. Écho s'était levée en même temps, et elle qui réfléchissait tout d'habitude, l'urgence de sauver le Deviljho lui fit improviser. Comme il était encore tôt, elle « emprunta » l'un des Popo de l'élevage, déjà harnaché, et suivit les traces dans la neige à bonne distance.
Plus tard dans la matinée, des bruits de combat se firent bientôt entendre. La gamine pressa le Popo pour s'approcher. En contrebas de la colline de neige où elle se trouvait, se déroulait un féroce combat... avec trois monstres. Les jeunes mâles Blango, une fois devenu Balngonga, cherchent à s'emparer d'un autre harem en défiant le dominant déjà en place, à la manière des lions. Ici, en plus de Patte-blanche, s'en trouvait un deuxième désirant sûrement éliminer un rival en profitant du combat contre le Deviljho. Le chasseur luttait également avec difficulté au milieu de tous ces monstres enragés.

Le Deviljho se tourna subitement vers Écho, et fonça vers elle. Le Popo se cabra, envoyant la gamine valser dans la neige, tandis que le gros monstre affamé se jetait sur lui pour le dévorer vivant. Il fut bientôt suivit par les deux Blangonga, et le combat reprit, tandis qu'Écho n'osait pas bouger, terrorisée devant les terribles coups que s'envoyaient les combattants, et aussi parce qu'en état de choc, une fois de plus son asthme se réveillait. Le chasseur arriva bientôt, et voyant sa fille menacée par l'affrontement, le père ne réfléchit pas et voulant stopper les attaques, se mit à courir en hurlant pour rappeler Patte-blanche. Ce dernier recula donc, mais ne put pas se détourner du combat, car son rival lui envoya un violent coup dans la mâchoire, lui brisant les crocs, symbole de son statut. Un Blangonga perdant ses crocs n'étant plus respecté et considéré comme paria, parfois n'ayant même plus la volonté de vivre, il fut alors rapidement achevé par son rival, qui acclama son succès en rugissant et attaquant de plus belle le chasseur.
Le Deviljho, de son côté, saisit le corps de la gamine entre ses mâchoires, dont elle sentait les crocs même à travers son manteau, et s'enfuit sous les cris du père dans l'impossibilité de le suivre à cause du monstre des neiges.

Il faisait nuit lorsque Écho reprit conscience. La wyverne de terre l'avait déposée dans une caverne, à côté de restes puants de proie et d'ossements. Encore sonnée, elle ne réalisa pas tout de suite ce qu'il était arrivé. Le Deviljho était à l'extérieur, et se leva en entendant la gamine bouger. Il lâcha un corps de Giaprey à moitié mangé devant elle. Ses yeux passant de la proie au regard du monstre, elle comprit qu'il voulait qu'elle mange aussi. Confuse et ne voulant pas le vexer, elle posa sa main sur le ventre ouvert du Giaprey, et fit mine de prendre un morceau pour le porter à sa bouche, faisant semblant de mâcher. Elle recommença le manège plusieurs fois, jusqu'à ce que le Deviljho se décide à écouter son ventre et terminer goulûment la proie.
Écho ne savait même pas si elle voulait réellement rentrer. Patte-blanche était mort, et elle ignorait l'issu du combat entre son père et le Blangonga sauvage. L'enfant resta dans la caverne, frigorifiée et à peine réchauffée par le corps du Deviljho, passant la nuit à se demander quoi faire. Quand vint les premiers rayons du soleil, elle reconnu l'endroit, et prit lentement la direction du village... suivie par la wyverne de terre. Elle tenta plusieurs fois de le faire partir, mais rien n'y faisait, alors se fut résignée qu'elle entra dans le village.

C'était la matinée, et son arrivée fit grand bruit. Certains s'était déjà saisit d'armes pour faire fuir le Deviljho, Écho resta silencieuse, voyant sa mère et ses sœurs parmi la foule lui jetant un regard distant et atterré. Ce fut finalement Long-voyant qui calma et expliqua la situation.
Plus tard l'enfant apprit ce qu'il s'était passé : son père avait lancé une fusée de détresse, mais le temps que les renforts arrivent, le Blangonga enragé lui avait écrasé les deux jambes. Il fut ramené en urgence au village, ou le médecin lui amputa les jambes, jugés beaucoup trop abîmées pour espérer une guérison.
Après cet événement, les relations devinrent plus froides dans la famille. Son père devenu infirme refusait de parler à qui que ce soit, ne disant rien devant les excuses que tenta de lui présenter Écho. Ses revenu de chasseur étant les seuls du foyer, maintenant qu'il ne pouvait plus exercer, la mère dû prendre un travail au marché du village, aidant à vendre les prises de la pêche. Écho se mit à passer son temps chez l'ancien wyvérien, lisant et partant à l'extérieur avec le Deviljho lorsqu'il était là. Seul son petit-frère lui parlait comme à un membre de sa famille et l'accompagnait dans ses sorties parfois.

Ce fut à l'âge de 13 ans qu'elle voulu définitivement partir. C'était un âge très jeune, mais étant particulièrement mature et sachant s'occuper d'elle seule, le vieil wyvérien ne s'y opposa pas. Sa famille non plus, pour diverses raisons, sans doute que sa mère était contente d'avoir un enfant en moins à charge, son père ne fit pas de commentaire, ses sœurs non plus, seul son frère se sentit concerné. Long-voyant lui donna une lettre de recommandation pour la Wycadémie, lui expliqua comment se rendre à la grande ville du sud, lui donna un plan, et quelques économies.
Le matin de son départ, seul le vieil wyvérien et son petit-frère vinrent lui dire au-revoir. Son père finit par venir lui aussi, lui offrant l'insectoglaive qu'elle lui empruntait, la Lame de Givre I, en lui souhaitant bonne chance, et lui disant qu'il était fier. Ce fut la seule fois où elle pleura, et également la seule fois où son père la serra dans ses bras.
Le voyage fut long mais se passa sans encombres, à son arrivée les chercheurs de la Wycadémie de Dundorma furent quelque peu dubitatif à l'idée de prendre une gamine comme étudiante, mais après avoir lu la lettre de recommandation et s'être concertés, ils acceptèrent au moins pour une durée d'essai.

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Aujourd'hui cela fait 4 ans qu'elle vit à Dundorma. Elle a une petite subvention d'étudiante dont elle se sert pour payer une chambre à l'auberge, et qu'elle complète en faisant des quêtes de récolte, parfois d'extermination de petits monstres, rarement de gros monstres pas trop violents (où elle laisse Jojo faire tout le travail). Elle étudie la faune et la flore de la forêt, des rivières et lacs. Elle reçoit rarement quelques lettres de son village envoyées par son frère ou le vieil wyvérien. Elle préfère se faire nommée Écho pour mieux correspondre aux standards de la grande ville, vu que dans son village, c'était le nom composé qui était souvent privilégié.